Bin oui, j'vais vous la poster partout celle là
Elle est courte, c'est le seul chapitre.
Je veux vos avis
Edit : Voilà, j'ai aéré un peu tout ça à la demande de kyky ^^ J'étais dans mon bus, tranquille. Celui qui m'amenait de la gare à ma famille d'accueil. J'me balançais au rythme d'la route, somnolante. Quand mon portable me fit sursauter. La mère de cette fameuse famille d'accueil. Un énorme problème familial venait de survenir. Ils ne pourrais pas m'accueillir, mais avaient trouvé des gens pour le faire. "
Des gens bien, sympathiques, des amis" à eux, il n'y aurait aucun problème. Ils viendraient me chercher à la gare, je ne devais "
pas me faire de soucis". Elle s'excusa milles fois encore, je lui dit qu'il ne fallais pas, ça ne me dérangeais pas. De toutes façons je ne connaissait pas cette famille, je ne l'avais eu que 2 fois au téléphone. Alors ça ne changeait pas grand chose.
J'remettais mes écouteurs sur les oreilles. Du Tokio Hotel. Schrei (so laut du kannst). J'avais été déçue par leur nouvel album, alors je m'étais contentée de celui-ci. Déçue aussi par leur attittude, leur formatage progressif. Peut-être aussi parce que ma corres de longue date, Kathja, ne cessait de les descendre en flèche. J'n'en sait rien. Toujours est-il que j'écoutais cet album que j'aimais énormément, là, dans mon bus, en attendant d'arriver dans cette famille qui allait m'accueillir un an minimum.
Espérons qu'elle sera bien. Où je serais forcée de prendre mon appart plus tôt que prévu. Mais j'ai pas peur. Du haut de mes 19 ans, j'en ai déjà vu des vertes et des pas mûres.
J'suis arrivée à la gare routière, et, accueillie à bras ouverts par une charmante dame souriante, j'me suis dit que tout allait bien se passer finalement. A peine embarquées en voiture qu'on s'est mises à bavarder, puis arrivée à la maison j'ai pu m'installer dans une chambre ravissante, avec autorisation de la décorer à mon goût. J'sens que je vais me plaire ici...
J'ai rangé mes affaires, pendant qu'assise sur mon lit, me repliant mes vêtement froissés par le voyage, elle m'expliquait qu'elle avait un fils de mon âge, mais très peu présent à la maison. J'me suis étonnée toute seule. Comment cette femme qui paraissait si jeune pouvait avoir un fils de mon âge? Ou peut-être était-ce son sourire qui la rendait jeune.
Après avoir retrouvé mes bonnes vieilles habitudes allemandes dans un dîner aux Brötchen et charcuteries, j'suis montée me coucher, épuisée par mon voyage. Elle ma souhaité bonne nuit malgrès l'heure peu tardive (il était à peine 19h 30) et puis a ajouté que "
son fils devrait rentrer un peu plus tard", je le "
verrais sûrement demain matin". Je lui sourirais en guise de réponse et partis retrouver morphée.
Trois heure après, je suis réveillée par des cris, j'entends un "scheiße" quelqu'un qui monte bruyament les escaliers. J'entrouvre la porte pour voir un homme se glisser dans sa chambre en un claquement de porte. Derrière lui sa mère arrive, l'air confuse, excuser son fils qui "
a passé une mauvaise période". "Kein Problem!". Et je retourne sous ma couette, pour finir ma nuit sans interruption particulière.
Enfin si, le 'matin'. Bien trop tôt pour moi. J'ai été secouée par un mâle. J'm'étais assise dans mon lit, encore enroulée dans ma couette, pour qu'il arrête. "
J'voulais m'excuser pour le bruit que j'ai fait hier soir. J'ai passé des semaiens assez difficiles, encore désolé!" "-Mffgrllmlm '
grave". Et j'm'étais effondrée sur mon lit dans un bruit sourd. "
Nan nan nan nanan!!! Debouuuut feignasse!". Je gémissait de luttais pour attrapper mon mp3 sans devoir bouger du lit, toujours à moitié endormie. "
Tu veux écouter quoi?" "- Billy Talent!". Il était partit dans sa chambre, avait ramené un CD qu'il plaça dans la chaîne Hi-Fi, à fond, comme j'aime. Se réveiller avec l'accord de basse de
Worker Bees, mon dieu j'en tremble encore. "
Debouuuut main't'nant! Allez!". J'me suis retrouvée par je ne sais quel miracle (j'ai nommé les gros bras musclés de ce monsieur) debout à côté de mon lit. J'me suis frotté les yeux, ai vu sa tête, et j'ai plongé dans mon lit.
Jésusmariejoseph.
J'étais en caleçon-Tshirt devant Georg. J'lai régardé timidement, et il a sourit. "
Quoi?" "-
Ton Tshirt!". J'avais mon T shirt Tokio Hotel. Le logo, avec des ailes. Mon T-shirt que j'aime. J'avais grogné et on était partis déjeuner. Sa mère aussi avait capté "
Oh tu as un Tshirt Tokio Hotel" "-
Oui c'est une tradition, j'm'achète un Tshirt à chaque concert où je vais" "-
Serais-ce une excuse?" "-
Si ça ne vous embête pas j'aimerais prendre ce sujet au calme parce que là j'ai la tête..." "-...
dans le brouillard" avait teminé Georg. Je n'aurais pas dit mieux.
J'y avait pas échapé.
Quand j'ai eu finit de me doucher, il était assis sur mon lit. "
Alors, tu me dis tout ça?".
"
J'étais vraiment extrêmement fane de vous. J'vous ai vu 5 fois sur scène, alors que j'avais pas beaucoup de tune. J'étais... à fond. Et puis votre deuxième album m'a déçue. Enfin, il est beau, oui mais... J'voulais être surprise. Il y aurait eu que 'Schrei' et direct 'Zimmer 483', j'aurais été sur le cul. Mais là avec toutes ces inédites - bien que je les ai adorées - y'avais plus de surprise. Vous aviez dit que vous vouliez que ça reste du TH. Et c'est quelque chose de très important! Mais j'pense qu'il y a une limitte entre changer complètement et faire toujours pareil. On vous sent formatés." Il disait pas un mot, et moi j'me suis levée en faisant des grands gestes, comme une prof d'histoire à fond dans son cours vous mimant Napoléon zigouillant les méchants à coups d'épée.
"
J'veux voir revoir enlever vos Tshirts sur scène, partir dans des solos de malade, modifier la trackliste, faire des bonds en l'air à chaque récompense gagnée, j'veux..."
Et j'me suis arrêtée en voyant son teind livide.
Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire? Elle avait vu que ça me touchait, elle s'était tue. J'devais me retenir de pleurer. Pas craquer devant elle. Que dire. Elle avait tout juste. Je devais faire semblant de me défendre. Essayer. J'avais ouvert la bouche. "
Je... tu as raison". C'est pas ce que j'aurais voulu dire. Mais j'lai dit. Ma main tremblait.
J'lai pris dans mes bras. C'gars que je connaissait pas. J'lai pris dans mes bras, et j'ai sentit ses larmes couler en silence. Ce jour là, le jour où je l'ai pris dans mes bras, où il s'est confié, j'ai gagné la plus belle chose de ma vie.
J'ai gagné ma moitié.
J'm'étais alongée sur mon lit. Et il s'est couché à côté de moi.
Je l'attendait. Et quand il revenait, on passait nos nuits à parler, nos journée à dormir, l'un contre l'autre. Une relation que personne ne comprennait. Petits à petit on est devenus plus que des amants, plus que des frères et soeurs, plus que des jumeaux même.
En a peine quelque mois.
On supportait de moins en moins d'être séparés, et un jour, je les ai suivits. On était dans l'hôtel, ça faisait plus de six mois qu'on s'aimait.
On étaient tous ensembles dans un salon communs à la suite. Tom ne comprennait pas pourquoi Georg ne cherchais pas à se faire des filles. "
Mais pourtant vous n'êtes pas ensembles?" d'une même voix, on avait répondu "-
Non" "-
Et bin alors?" "-
Mais je l'aime! Pourquoi tu veux que je..." "-
Mais tu dois bien en avoir ...besoin, non?". Georg avait ouvert la bouche et l'avait refermé.
Quelques minutes plus tard, le salon déserté, nous deux allongés sur le canapée, il m'a murmuré "Embrasse-moi..." "-
Quoi?". Il m'a sourit "Küss mich!". J'ai hésité, on s'est rapporchés très lentement et nos lèvres se sont éfleurées. Juste assez pour faire battre mon coeur à 200 à l'heure. Et j'me suis arrêtée là, de peur qu'il ne sorte de ma poitrine. J'pouvais entre le sien s'affoler lui aussi.
Et le soir, dans notre chambre, il m'avais demandé "
Dis, t'as déjà... eu... quelqu'un... depuis qu'on se connaît?". J'avais rigolé. "
Non. Je n'aime que toi".
Et on est allés à la douche, tous les deux, comme d'habitude. Et comme d'habitude, il y est resté un peu plus longtemps, le temps laisser l'eau glaçée glisser sur son corps. J'l'ai attendu, le temps d'enfiler un soutif et un shorty. Mais il ne sortait pas, alors j'ai rejoint notre chambre. J'ai attendu, encore. Et puis j'lai entendu s'énerver, cogner dans qulque chose. J'suis retournée à la salle de bain. "
Laisse moi s'il te plaît". J'ai éteind la lumière. Et j'l'ai pris pars la main. "
Attends je..." "-
Tais toi!". Il était trempé. On s'est alongés sur le lit et, comme d'habitude, je l'ai regardé. Il était nu comme un vers, son unique serviette étant tombée en chemin. J'ai regardé son corps que je connaissais par coeur. Je ne l'ai pas regardé comme d'habitude. J'ai sentit des petites gouttes dégoulinant de ses cheveux et s'écraser conte ma poitrine. J'aurais voulu être une de ses p'tites gouttes pour glisser le long de ses cheveux, puis descendre dans le creu de son dos, j'voulais être dans son sang pour traverser son coeur... J'voulais plus être 'juste' sa moitié, j'voulais être lui, qu'on ne soit qu'un. Ses mains abîmées et rugueuses m'ont libérées de mes sous-vêtements.
...Il y a deux ans.
Et ce matin, on est le 14 février. J'ai reçu le plus beau des cadeaux.
J'ai commencé par me réveiller avec dans mes bras la personne que j'aime le plus au monde, alongée sur moi. "Peu de gens sur Terre le trouvent". Oh que oui. Je fais partie de ces rares chanceux.
Il m'a murmuré "Embrasse-moi..." "-
Quoi?". Il m'a sourit "Küss mich!". J'ai hésité, on s'est rapporchés très lentement et nos lèvres se sont éfleurées. Juste assez pour faire battre mon coeur à 200 à l'heure. Et j'me suis arrêtée là, de peur qu'il ne sorte de ma poitrine. J'pouvais entre le sien s'affoler lui aussi.
On s'est levés, main dans la main, et on a croisé Tom.
Et là son portable à glissé de ses mains. Il a ouvert de grands yeux, nous a regardé et, avec beaucoup de difficulté, il a articulé "
Il...Bill...Il avait raison...Ca...Ca...C'est possible! Ca existe!"
Et ce matin, on est le 14 février. J'ai reçu le plus beau des cadeaux.